efa29d4d-2a2b-4a9e-9b7d-8e027a8c9c25 A l’automne, chouchoutons nos poumons !
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  • Cath M

A l’automne, chouchoutons nos poumons !



C’est à l’automne qu’on est le plus sujet aux rhumes, toux et autres troubles ORL fort sympathiques. Et comme c’est le poumon qui contrôle (avec la complicité du gros intestin) nos défenses immunitaires, c’est le bon moment pour en prendre particulièrement soin. Il est d’ailleurs considéré comme l’organe-roi de l’automne en médecine chinoise.

Tout d'abord, rappelons-le, une bonne respiration se fait… par le nez ! Cela parait une évidence, pourtant de plus en plus de gens (et d'enfants) respirent surtout par la bouche (observez-vous, vous le faites peut-être aussi, sans vous en rendre compte ;-)).

Le nez n'est pas un simple tuyau sans importance. Il est tapissé d'une épaisse muqueuse riche en poils, en vaisseaux sanguins, en glandes et en nerfs, ce qui lui permet de transformer l’air inspiré : il le filtre, le désinfecte, le réchauffe et l’humidifie, facilitant grandement le travail des poumons.

Notons aussi que respirer par le nez contribue à la bonne aération des conduits auditifs qui sont à proximité, assainissant le terrain et limitant toutes ces otites à répétition qui touchent très souvent nos enfants.

A l'inverse, en respirant constamment par la bouche, on ne profite pas de cet air préalablement adapté, ce qui peut être la cause d’infections plus nombreuses (car l’air inspiré est plus froid et chargé de bactéries), de troubles du sommeil (phase de sommeil profond altérée) et de problèmes d'aérophagie (une partie de l’air inspiré part directement dans le tube digestif).

 

La façon dont on respire influence aussi énormément l’état de santé général.

Saviez-vous que le corps a presque autant besoin du dioxyde de carbone (CO2) que de l’oxygène ? Car pour que le sang délivre correctement l’oxygène amenée par les poumons aux cellules, il a aussi besoin d’un certain taux de gaz carbonique (5%).

Or, pour garantir ce bon équilibre interne, il est essentiel de maintenir une respiration ample et abdominale (le gonflement à l’inspiration commence par le ventre, comme chez les bébés).

Là encore, cela paraît du bon sens ; pourtant ce n’est souvent plus le cas surtout si l’on est sujet au stress : progressivement et insidieusement, on adopte une respiration plus rapide et plus superficielle (le gonflement se limitant au thorax), qui fait à la fois baisser la quantité ingérée d’oxygène et de gaz carbonique. Et c’est le début d’un engrenage : mauvaise oxygénation des cellules, qui provoque tensions musculaires et nerveuses, donc davantage de stress, avec une respiration encore plus saccadée et thoracique, et ainsi de suite...


Selon le même principe, les amateurs de footing le savent peut-être, ils peuvent améliorer leurs performances en allongeant simplement leur respiration. Car à l’effort on accélère naturellement le rythme respiratoire : on consomme donc plus d’oxygène pour le fonctionnement du poumon lui-même, réduisant la quantité disponible pour les muscles ; et dans le même temps on expire plus de CO2, bouleversant cet équilibre nécessaire à la bonne oxygénation des cellules et donc des muscles.

 

Outre la façon dont vous respirez, qui vous l’aurez compris est presque aussi vitale que la respiration elle-même, voici quelques suggestions très faciles à mettre en place pour prendre davantage soin de vos poumons en cette saison automnale.


  • S’essayer à la cohérence cardiaque : cette pratique toute simple a démontré ses vertus sur le stress, et sur le bon équilibre respiratoire du corps. Elle consiste à inspirer 5 secondes et expirer 5 secondes, en conscience, pendant 5 minutes 2 à 3 fois par jour. Pour éviter d'avoir à compter, vous pouvez vous aider d'une application comme Respire®.


  • Manger plus de végétaux cuits, et limiter le cru et le frit, pour équilibrer le microbiote. Le gros intestin étant l’organe complémentaire du poumon, s’il est fort, il aidera mieux le poumon dans ses fonctions d’élimination.


  • Ajouter du “piquant” dans les assiettes (poivre, gingembre, radis noir, curry, coriandre,…) qui tonifie le poumon.


  • En cas d'état grippal ou d'infection respiratoire (rhinite, toux grasse, etc...), pensez à l'huile essentielle de Ravintsara, c'est l'allié des poumons. Pour son bon usage, voir ici.


Alors, ces prochaines semaines, allez respirer (profondément et par le nez :)) en pleine nature, et cuisinez des plats asiatiques ! :-)


Offrez-vous aussi plus souvent des moments de calme, avec un peu de cohérence cardiaque par exemple. Car, tout dans la nature à l’automne invite au ralentissement ; avec l’arrivée de la fraicheur et de l’humidité, et la baisse de la luminosité, notre énergie est naturellement en phase descendante, comme la sève dans les arbres. Alors, respectons mieux notre rythme biologique en levant le pied. Ne serait-ce que quelques minutes chaque jour, votre corps vous en remerciera :-)


Lire cet article complémentaire sur la respiration.



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